La semaine dernière, j’ai eu la chance d’aller me promener sur le toit d’un IGA. Drôle d’activité me direz-vous? Eh bien, pas aussi drôle que d’aménager un jardin de 25 000 pieds carrés sur le toit d’un supermarché! Pourtant c’est bien vrai, le IGA Duchemin à Ville St-Laurent possède maintenant le plus grand potager bio sur le toit d’une épicerie et c’est possible d'aller le visiter!
Des entrepreneurs qui osent
Je baigne depuis quelques années dans le milieu de l’entrepreneuriat et selon moi, ce qui caractérise un bon entrepreneur, c’est non seulement de voir une solution là où il y a un problème, mais encore mieux, d’y voir une opportunité… et c’est exactement ce que les frères Duchemin ont fait! L’arrondissement exigeait un toit vert à 50%, alors, tant qu’à faire, pourquoi ne pas devenir LA première épicerie au Canada à vendre des légumes directement cultivés sur son toit?
Évidemment, comme pour toute innovation, ils ont eu leur lot de défis. Pas facile pour les maraîchers de travailler avec un terreau de 15 cm d’épaisseur seulement. Après une année de tests, c’est maintenant plus d’une trentaine de végétaux qui y poussent. Je pense qu’on peut dire mission accomplie! Vous pouvez donc dès maintenant vous procurer les salades, poivrons, carottes, tomates, haricots et fines herbes les plus locaux qui soit.
De la fraîcheur à profusion
Pour avoir goûté à quelques-uns des légumes vendus en magasin, j’avoue que la fraîcheur d’un produit dont le transport se limite à quelques marches d’escaliers est absolument incomparable. Je suis persuadée que je les reconnaîtrais par un test à l’aveugle, mais on peut les identifier plus simplement en magasin par la marque « frais du toit ».
Contrairement aux fermes Lufa, on parle ici d’un potager à ciel ouvert, mais ne vous méprenez pas, on vise tout de même 9 mois de production par année! La chaleur plus intense sur le toit permet de commencer la saison plus tôt et un tunnel sera installé pour poursuivre la culture sous serre en novembre. Vu l’espace restreint, les variétés cultivées ont été choisies de sorte à produire 2 à 3 cultures sur le même espace en cours de saison. Ils sont donc bien prêts à répondre à la demande.
IGA attend de mesurer les résultats obtenus avant de lancer un autre projet similaire, mais on ne peut que souligner l’initiative et espérer que d’autres suivront le pas!
Ce contenu est commandité par IGA. Ceci dit, les opinions partagées sont les miennes.